Trop fort, trop blond, trop beau, trop gros : Adrien viré!
Malgré un été fait de succès, tant sur le plan échiquéen, que personnel, Adrien a été victime de la politique implacable du club, qui n’a pas supporté bien longtemps des choix théoriques douteux et un tournoi plus que catastrophique en Catalogne. Retour sur une descente aux enfers.
Tout se profilait pour le mieux en cette fin de Top 12 pour le néo-capitaine Adrien Demuth, qui recevait moult félicitations de la gente féminine sur son profil Facebook. C’était sans compter sur Seb Mazé, sélectionneur de l’équipe de France, qui lui administrait une leçon sur une Variante de Moscou. La moue boudeuse, Adrien jouait son plan, rassuré le mois précédent (à Fourmies) par les propos encourageants de son mentor Tristan Calistri. Il n’en fut pourtant rien, et Adrien, quoique sollicité par la grande majorité des 12 féminines présentes lors de ce championnat, dut passer une bonne partie de la matinée devant son échiquier.
Adrien, convaincu par T. Calistri que 3.Fb5+ n’aboutit à rien, va vite déchanter
S’il rectifiait le tir en Vendée (1er), à Cannes (1er) ou encore à l’accession (1er), les sélectionneurs du Poitou n’oubliaient pas à quel point il était friable dans les moments importants. L’avertissement de la dernière ronde de l’accession aurait du servir de leçon mais Adrien décida de parfaire son physique de plagiste débonnaire (claquette/short/lunettes de soleil) le long de la côte catalane. Comme si les Patatas Bravas lui étaient encore autorisées!
Ces quelques kilos supplémentaires acquis dans les tavernes catalanes sauraient-ils compenser les 15 points élos perdus pendant les 10 très longues rondes de ce tournoi? Manquant cruellement de patience, les gourous de Poitiers-Migné n’attendirent point la réponse et limogèrent sur le champ Adrien.
Cabotant le long de la côte pour chercher un nouveau port d’attache, c’est à Marseille qu’il atterrit finalement. Un choix audacieux et plein de panache selon les dires d’Andrei, fin connaisseur du marché français mais qui préfère garder l’anonymat: « Marseille est un choix courageux! L’une des plus fortes équipes de l’hexagone. J’ai le souvenir d’une saison là-bas, une saison très riche en émotion. Juste en émotion ».
On lui souhaite bonne route pour la suite!